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Un film de Sandrine Veysset-1996-avec Daniel Duval.

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Un film de Elio Petri-1961-avec Marcelo Mastroianni.

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Un film de Martin Scorsese-1977-avec Robert de Niro,Liza Minnelli.

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Un film de Robert Parrish-1954-avec Gregory Peck.

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Un film de Michael Curtiz-1961-avec John Wayne.

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Un film de Milos Forman-1971-

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Un film de Alexander Mackendrick-1948-avec Basil Radford.

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Un film de Sydney Pollack-1979-avec Robert Redford,Jane Fonda.

Touchant est le premier adjectif venant à l’esprit après la vision de ce film.... Juste est le second pour le message délivré sur notre société de consommation.... et beau pour envelopper le tout, en référence à ces grands espaces américains magnifiés par la mise en scène de Sydney Pollack.

Dans sa fructueuse collaboration avec Robert Redford, ce Cavalier Électrique n’est pas son plus connu - il faut dire que le titre n’est pas très engageant non plus.
Certains lui reprochent quelques baisses de rythme - mais c’est pour mieux approfondir les relations entre les deux personnages principaux, joués avec beaucoup de subtilité et de complicité par deux monstres sacrés.
D’autres vont critiquer un côté parfois naïf - or le début est vraiment cynique et la fin un joli pied de nez - ou même un romantisme trop poussé, alors que Pollack est un cinéaste romantique.

Le film est parcouru de grands moments - Redford sur son cheval à Las Vegas, ou l’échappée de la bourgade - et d’autres plus intimes... d’ailleurs on finit par réellement s’attacher aux deux protagonistes de cet improbable road movie.

Pour l’anecdote, Robert Redford - cavalier émérite - achètera le cheval du film après le tournage.

A découvrir ou à redécouvrir.

Laurent Picard

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Un film de Gordon Douglas-1966-avec Van Heflin.

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Un film de Robert Siodmak-1967-avec Robert Shaw.

Le Custer de mon enfance fut celui de La charge fantastique. Le Custer de mon adolescence fut celui de Little Big Man. Deux monuments.
C'était donc avec une certaine appréhension que je découvris ce Custer de l'Ouest à l'âge adulte.....

Et là, grosse claque.... Robert Shaw campe un général Tête Jaune des plus convaincants.... bien sûr la vérité historique est malmenée.... bien sûr la personnalité de Custer portait vraisemblablement à discussion... mais en le rendant plus humain - presqu'une victime du système politique - le vétéran Robert Siodmak (plus connu pour ses films noirs) donne une dimension tragique à son destin.

Le film accumule alors les séquences de bravoure (dont la descente des troncs, l'attaque du chemin de fer, le dernier carré), d'émotions (dont celle du déserteur), d'histoires politiques (dont les relations avec le général Sheridan) et bien sûr de la vie en garnison pour ce 7ième de cavalerie entré dans l'histoire.

Le film est aussi une double réflexion (Custer et celle des Indiens) à propos de l'inévitable ... malgré ses valeurs, son courage et son libre arbitre, difficile de s'opposer au rouleau compresseur du progrès, au pouvoir de l'argent, ou tout simplement au plus grand nombre...
Le chien aboie et la caravane passe sur ton corps.

Un grand western épique captivant tout au long de ses 2h20..... mais encore une fois, l'Histoire n'est pas tout à fait celle là.... il faut plus le voir sous un angle symbolique. Et chaque vision me le fait aimer encore davantage!

Laurent Picard