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Un film d'Alberto Cavalcanti-1942-avec Leslie Banks.

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Un film de Stuart Rosenberg-1973-avec Walter Matthau,Bruce Dern.

Une balade dans le San Francisco du début des années 70, dans ses quartiers chauds ou chics à la recherche d’un tueur - une enquête qui prend son temps de dépeindre ses personnages, dont ces flics cyniques, fatigués et parfois désabusés - un faux rythme sur des pistes souvent fausses qui nous trimballent sans forcément nous perdre - quelques séquences chocs, dont le prologue, histoire d’accélérer le pas quand nécessaire.

Réalisé solidement par Stuart Rosenberg (Amityville) en 73 et véritable reflet de son époque par son côté très réaliste, ce flic ricanant adapté d’un roman suédois est un polar sec comme ceux de cette période.

Un film qui vaut largement le coup d’œil pour les amateurs du genre - et l’interview de François Guerif en bonus apporte une perspective passionnante sur le contexte politique, réalignant ainsi le film avec sa source littéraire.
Indispensable de s’y plonger pour ne pas passer à côté de pas mal d’éléments importants.

Laurent Picard

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Un film de Jean-Pierre Mocky-1975-avec Michel Serrault,Michel Simon,Michel Galabru.

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Un film d'Andrei Konchalovsky-1985-avec Jon Voight.

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Un film de Henry Hathaway-1950-avec Tyrone Power.

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Un film de Samuel Fuller-1980-avec Lee Marvin.

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Un film de Michelangelo Antonioni-1975-avec Jack Nicholson,Maria Schneider.

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Un film de Giuliano Montaldo-1971-avec Gian Maria Volonté.

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Un film de Léo McCarey-1957-avec Cary Grant,Deborah Kerr.

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Un film de Jerry Skolimowski-1970-avec Jane Asher.

Deep End est un film singulier, une balade dans le Londres de la fin des sixties - à la lisière des seventies naissantes. Il nous raconte le premier amour d’un ado de quinze ans tombé sous le charme d’une rousse incendiaire plus âgée que lui et à la sexualité bien libérée. Tout ceci dans le cadre des bains publics, bains publics sous le regard des passants honnêtes....

La sexualité suinte de partout dans cette atmosphère humide où le réalisateur (auteur ensuite de l’étrange Le cri du sorcier) donne l’impression de laisser ses personnages en roue libre, tout en respectant un certain cadre - les acteurs et actrices sont d’ailleurs très convaincants (Jane étant à l’époque la petite amie de Paul, pas celui de la Tourtel mais du sous-marin jaune).

Un grand film, reflet de son époque, mais qui pourrait décontenancer le spectateur rétif à se laisser embarquer dans cet univers où Can et Cat Stevens égrènent quelques notes aux tonalités mélancoliques. Pour les autres, plongez la tête la première !

Laurent Picard